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Channel: Sport – les parenthèses
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Sosurf, mon petit logo chéri.

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Je parle pas très souvent de mon travail. Dans la vie, je suis un peu beaucoup de choses, j’aime bien dire que je suis un kaléidoscope créatif (parce que couteau suisse, c’était déjà beaucoup trop utilisé). Parce que j’ai un diplôme d’architecture d’intérieur, mais que finalement, de l’archi, j’en fais plus vraiment beaucoup (je crois que j’ai un réel problème dans le choix de mes études). Parce que je me suis rendu compte à la fin de mes études que finalement, plus que mon projet, ce qui m’intéressait, c’était la manière d’en parler et de communiquer visuellement mes idées. Peut-être aussi que le jour où mon prof de projet m’a fait judicieusement remarquer que ma maquette était sans conteste la plus ratée de la promo, mais qu’en revanche, mes planches de rendu m’assuraient de passer dans les premières sans difficulté, j’ai pigé que j’étais plutôt faite pour ça, plus que pour concevoir des jeux savants d’ombres et de lumières.)(Et j’ai quand même sacrément foiré mon oral de diplôme.)

Bref, j’en parle jamais ici, déjà parce que mon blog est encore un peu nouveau – ce serait donc bien prématuré de dire que j’ai parlé de tous les sujets dont je voulais parler même si pour parler de tartines et de courges, là, je suis la première, mais aussi parce que je suis toujours très très très nulle pour ça. Toujours cette histoire de légitimité et de confiance en moi.

MAIS, depuis que je suis à Montréal (le Canada a profondément modifié mon moi intérieur), j’ai repris un peu confiance et petit à petit, j’apprends à me fabriquer la vie professionnelle dont je rêve. C’est pas tous les jours facile, pour le moment je suis encore avec un permis de travail qui me laisse pas faire tout ce que je voudrais, mais je m’en approche peu à peu. Je tâtonne souvent, je trébuche parfois, mais j’apprends tellement, tous les jours et sur tout. Et je suis avide de ça.

C’est une très longue intro pour vous parler du tout premier projet de logo sur le lequel j’ai bossé : Sosurf. Si vous lisiez Candide, vous savez de qui je parle, si vous ne lisiez pas Candide, bon, tant pis, c’est nul de votre part, mais en gros, les deux gars de SoSurf, comme j’aime à leur répéter, c’est un peu ma plus jolie rencontre de ces dernières années. Alors quand ils m’ont demandé de leur fabriquer un logo, j’avais d’un côté une pression un peu énorme (ils sont pas vraiment nuls du côté artistique, les deux) mais de l’autre côté, c’était un peu la plus chouette marque de confiance qu’ils puissent m’accorder.

Leur brief était ultra simple (à dire)(un peu moins à mettre en pratique) : fais ce que tu veux. On a chacun nos idées, on arrive pas à trancher, alors fais ce que tu veux, on te fait confiance.

J’ai donc passé mes journées à Los Angeles (c’était eux les copains qu’on allait voir)(non mais tout se recoupe dans ma vie, parfois, il y a des choses logiques) à réfléchir à leur logo, en fait à faire semblant en fait, même si je leur disais que je rélechissais, bon, pas vraiment, je laissais aller ma créativité en procrastinant (mais c’est la mère de l’inspiration). C’est que c’est pas très facile de griffonner des idées devant les destinataires du truc final. Du coup j’ai laissé murir mes idées (c’est à dire, j’ai beaucoup joué à 2048)(j’ai fait ce projet il y a quelques mois déjà, maintenant je joue plus à 2048 évidemment) et, rentrée chez moi, je me suis mise à dessiner.

Je me suis dit que ça pouvait peut-être vous intéresser de voir le cheminement de mon idée, voir les premiers gribouillis craspouillous et de voir le résultat final. Parce que je suis plutôt contente de moi, et que je me dis que mince alors, j’ai envie de vous le montrer.

Voilà. D’abord, il y a les premières idées que je balance un peu n’importe où et en général, je passe huit ans à retrouver les premiers croquis parce qu’ils sont souvent sur ma liste de courses ou sur une napkin qui a enveloppé une poire. Comme j’avais pas trop d’indications sur ce qu’ils voulaient, j’ai passé quelques temps à stalker leurs instagram (qui sont très chouettes)(je suis pas bien objective quand je parle de ces deux garçons, mais voyez pas vous-mêmes: celui de Chris et celui de Cédric) pour m’inspirer un peu. Ma spécialité, c’est quand même la typographie, donc je voulais partir dans cette direction dès le départ et faire du nom un beau truc, sans trop de fioritures et sans trop de trucs en plus.

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Une fois le premier croquis tracé, j’ai fait comme me disait mon prof de projet d’archi en 3eme année (j’étais folle de lui, si vous saviez à quel point), à savoir laisser de côté la première idée, partir dans un sens opposé, et vérifier que la première idée est bien la direction qu’on veut prendre. Il s’est avéré que oui. J’étais contente. J’ai rassemblé tout ça et j’ai envoyé une photo aux deux copains pour leur montrer que je travaillais dur et que je leur envoyais des esquisses très vite.

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Le mot australopithèque n’a rien à voir, mais c’est un mot que j’aime beaucoup. Avec arithmétique, métamorphose et cacao, je crois que c’est mon mot favori. J’aime bien le mot favori aussi, d’ailleurs. C’est plus joli que préféré, je trouve. (Donnez moi votre avis sur la question, c’est une affaire importante).
On est tombés d’accord (très vite, ça m’a rassurée) sur le premier, la jolie typo. J’étais très contente – c’était mon favori – et à partir de là, j’ai scanné-vectorisé-rempli-ajouté des petits trucs pour le rendre vraiment fini.

Et voilà ce que ça donne à la fin.

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